au milieu
fin septembre 2024: ce qui suit est un carnet de janvier 2024 à fin mai ou début juin 2024. Il est en cours de transformation ailleurs, il se mélange avec d'autres écrits. Après l'été à faire autre chose, peut-être est-ce l'heure de reprendre, peut-être j'ouvre bientôt un devlog sur itchio.
actualités de la recherche
si la lecture est rendue compliquée par le style graphique de la page, le mode Lecture du navigateur (F9 sur firefox par exemple) est disponible
début 2024, c'est janvier. j'ouvre ce carnet hypotheses html, je suis actuellement sans emploi, les économies de côté payent le loyer mais je ne chôme pas tout à fait: j'oeuvre dans un collectif sur la santé communautaire, je fais quelques heures de vacations à l'école de travail social, je débute des sessions d'analyses des pratiques de personnes bossant dans "les métiers de l'humain", . je noterai tout cela plus précisément quand je remplirai la feuille pour l'anpe fin février pour réclamer mon salaire différé perdu dans les méandres administratifs policiers.
en préférant ne pas, presqu'immobile, en diminuant les sollicitudes externes, des choses se précisent : j'aimerai être payée pour lire, écrire, chercher, discuter, appliquer, observer, adoucir, transmettre, relier, cartographier, témoigner, co-exister. avoir pour compagnie des livres, des corpus, des idées, des concepts, des cubes à faire pivoter, des nuances à apporter, des certitudes à affirmer ; être entourée de cèls qui sont en quête aussi, rencontrer ailleurs de quoi faire réseau (une communauté sans frontières)
poussières
Le carnet leuchtturm 2024 se feuillette en deux parties maintenant : première partie et deuxième partie
archéologie: les feuillets c'est parcouru, on entame le carnet rose!
[might-do:
continuer l'archéologie (carnet rose)
faire une html-jam sur itchio pour le CSS de leuchtturm hors carnet
une liste de mots-clés à insérer quelque part: recherche-création, savoirs nomades en sciences sociales, émancipation, folie, écritures, soins, communautés, analyse institutionnelle, poésie, mort, marge, éducation populaire, luttes, une adresse rassurante, modes d'existence, umwelt]
lectures récentes (4)
à déplier
quelques mises à jour sur girl-moss (les fragments et le directory) pour ranger un peu ; je pensais ce matin à la malédiction de mon vélo qui se poursuit (un bloc de béton posé devant la box qui empêche son ouverture) et je me suis dit que je pourrais en faire un article, mais où, alors j'ai eu envie d'ouvrir un nouvel espace avec zonelets comme sur le précédent site, le change/log devenu zine. pourquoi cette dynamique pérpétuelle d'éparpiller mes lieux d'énonciation ? de toute façon, neocities est très capricieux et lent, on verra plus tard.
sinon, j'ai lu Petit traité de cosmo-anarchisme de Josep Rafanell i Orra, acheté à Metz l'autre fois ; je fais confiance aux travaux de Cabrioles sur l'Eugénisme Chic pour rester en alerte lors des références au Manifeste conspirationniste et à Stengers et Latour (ces deux-là sont difficilement évitables j'ai l'impression dans les axes de mes recherches) et je ressens anyway un peu de "ok boomer" face aux réseaux d'internet (un bout de ma constitution). Sinon, des choses qui font écho++, qui se rencontrent, des préoccupations similaires sur le faire communauté face à l'inscription en identités ; ça m'intrigue ce qui se croise ainsi (est-ce déjà à partir de ses écrits que j'en viens aux quasi mêmes considérations (je souhaitais justement reprendre Itinérances récemment ; il cite encore Les existences moindres à foison aussi), comment les lectures se nourrissent, comment les pensées se copient ou s'inspirent en divaguant ailleurs), et la spirale. Je vais poursuivre avec Loin de moi - études sur l'identité de Clément Rosset, mis sur mon chemin par Mrt.
research as leisure activity
en écho à la dissertation Unsettled, j'ai visionné la série Takin' over the asylum et l'intuition se confirme: seulx les fols peuvent prendre soin des fols. (et parfois an fol devient psy par mégarde)
fin mai, hier j'ai rencontré JFD par le biais de S&O, pour un début de formation sur /une forme particulière de récit de vie/. en papotant, il nous a parlé de sa soeur, philosophe responsable de l'enseignement en sciences sociales à un ufr de médecine. Sinon j'ai ouvert et en lecture, on va essayer de garder ce cap ces prochains temps, la dissertation Unsettled, j'ai survolé le chapitre 1 sur la notion d'ethnicité et j'en suis aux discourses en provenance de la revue Mad Network News, c'est très intéressant. ça donne envie de faire un travail similaire avec la revue Garde fous.
en ce lundi férié, après un peu de yoga (tentative de reprendre plus régulièrement) et après un très grand ménage-rangement de la chambre, j'ai continué ma lecture du Livre de l'intranquillité de Pessoa puis j'ai terminé La Borde, les bénéfices primaires d'une institution (en PDF sur un drive) ; tout ceci contribue à me redonner de l'élan, espérons qu'il perdure un peu dans le temps, après beaucoup de haussements d'épaule et de soupirs, ça suffit l'attermoiement. j'ai envie de poursuivre plus précisément dans les mad studies, éplucher les archives, par exemple j'avais trouvé cette thèse par a self-identified mad scholar, débutée timidement, Unsettled: discourse, practice, context, and collective identity among mad people in the united states, 1970-1999.
je n'ose pas / je retiens des envois de messages - mail pour demander des pistes - conseils pour inscrire cette recherche quelque part, qu'elle devienne un moyen de subsistance ; j'ai déjà oublié la temporalité et je ne crois pas l'avoir évoqué dans ce carnet: j'ai écrit et envoyé un projet de thèse, la discussion est ouverte, à moi l'initiative, mais le doute radical et le mal de tête ralentissent tout. qu'est-ce qu'une thèse ? je désire juste une très longue résidence d'écriture.
les lectures s'oublient dans la co-écriture d'un texte en cours pour une communication-publication. en lien avec le texte, ce grand état des lieux des recherches participatives et des épistémologies radicales est dense. Là, après une séance chez le psy ce matin et une séance d'app en début d'après-midi, je n'arrive pas à dépasser le premier paragraphe de Le soucis des autres car les pensées tournoient dans le vide résonnent ailleurs le temps est lourd tout est brumeux. Le week-end dernier à Villeurbane en lisant Les éperdu(e)s, petit précis de psychiatrie poétique chez mrtn (âme discrète), les pages se confondaient avec les rencontres et conversations. Il y a des présences partout entre les lignes. J'ai prêté Grammaire pour cesser d'exister à mon psy.
flottements (6)
le temps file, on est bientôt début mai ; où suis-je ?
hier j'ai relu Quand je ne dis rien je pense encore et des passages d'octobre dernier du carnet moulin qui m'ont rassuré sur le chemin, dont celui-ci (forcément c'est une page qui est passée entre les mailles du scanner) :
avant il y avait des choses sur des lectures à reprendre (encore et encore) et sur l'adresse rassurante.
lectures récentes (3)
à déplier
c'est le printemps, le ciel est bleu et je me transforme en plante au soleil.
Envie de garder ceci pour plus tard: Plant flowers wherever you go
Sur piaille:
je réaménage les signets,
j'explore la bibliographie d'une journée d'étude "Ecritures alternatives de la recherche en SHS"
j'ouvre une thèse de géographie, (Cartographie sensible - Tracer une géographie du vécu par la recherche-création)
elle cite Deligny, c'est parti
en début de semaine, j'ai lu la Majeure du dernier numéro de la revue Multitudes, Justice handie pour des futurs dévalidés, c'est d'une richesse précieuse, j'ai pris 4 pages de notes dans le leuchtturm !
puis j'ai lu la préface de Jacopo Rasmi dans Pensée en acte, 20 propositions pour la recherche-création d'Erin Manning et Brian Massumi, il y a des croisements un peu partout - spiraling
début d'écriture c'est-à-dire poser des idées puis aller récolter ailleurs: là je regarde du côté de Jean-François Draperi, dont S m'a déjà parlé autour de l'autobiographie raisonnée. J'ai ouvert plusieurs onglets, je commence par un entretien à la revue Mouvements. Quelle est son autobiographie raisonnée à lui
j'ai lu une thèse de médecine sur les centres de santé communautaire, j'ai enregistré beaucoup de liens et d'articles:
* Hier, une médecine pour demain - Le centre de santé de Saint-Nazaire sur une Unité de Base Sanitaire de 1983 à 1986
* le site de la revue Pratiques - cahier de la médecine utopique qui sera courant 2024 disponible à lire sur cairn. George Federmann écrit par là-bas. Il y a un podcast récent sur "les ombres de la médecine"
* des instances comme la fédération des maisons médicales, un truc sur l'exercice coordonné, une association belge, l'institut Renaudot pour la promotion de la santé par les démarches communautaires, une petite fiche de Planète Publiques en 2011, un guide sur la participation en santé, un outil pour la pratique Action communautaire en santé...
* un cahier d'avril 1998 (!) Susciter la santé communautaire
je prends l'air en ouvrant L’enquête, terre d’accueil. Expériences, agencements et conversations
En tentant d’élargir l’espace des partages, conversation par conversation, en récupérant les espaces de remembrements, dispositif par dispositif, nous tentons d’élargir non pas un champ de recherche mais un réseau de lieux et de moments où peut prendre place chaque voix entendue. Il s’agit de pratiquer l’enquête comme transformation continue des un.es par les autres, et de tenter de faire place, de proche en proche, à d’autres conversations restituées, d’autres voix possibles, d’autres manières de se délier et de se relier, d’autres réels à activer dans des trames de sens inaperçues.
soupir inspiration
- ça ressemble à ce que tu fais [q. à propos de The Octopus Murder]
- c'est-à-dire ? define what i do
- de la recherche non finissable
flottements (5)
à déplier
ce carnet va dévier, où
j'ai terminé The Undercommons, je parcours Vivre avec le trouble, j'ai scanné les dernières pages du carnet orangé et débuté sa retranscription, toujours envie d'en faire une html-jam sur itchio, il me faut écrire les consignes.
j'ouvre ici car je lisais la première chose que je peux vous dire #115 avec Olivia Tapiero et qu'ensuite j'ai ouvert calenda en attendant le repas qui se réchauffe (champignons à l'ail-persil-échalotte, avec ses patates et une sauce citronnée miam), et que je me suis dis en ouvrant plusieurs onglets d'appels à que je ferai un recueil de mes propositions de réponses à qui seront des poèmes rejetés
dans les informations diverses de calenda, un événement pour présenter l'ouvrage Santé et travail, paroles de chômeurs mais les auteur-e-s n'ont pas l'air au chômage, mmmh. A qui est la parole
j'ouvre un argumentaire pour une revue (itti: Images du travail-travail des images) sur la thématique Images, travail et handicap et je découvre l'existence de l'Agefiph, une "organisation" dont je regarde les informations sur le site et qui d'un premier coup d'oeil m'inspire de la méfiance. je survole l'argumentaire et voilà une jolie bibliographie sur le sujet du côté universitaire.
j'ouvre un argumentaire pour un numéro spécial "Les interventions non-médicamenteuses: enjeux pour la filière santé" aux éditions iste (ingénierie de la santé et société) et je découvre le titre de Docteure en Design-couleur et Care et l'existence d'un colloque de l'ensad de nancy intitulé "couleur et soin".
le ventre en vrac (la semaine dernière c'était la tête, parfois c'est le dos) ponctue les lectures explorations de douleurs étranges, l'intensité et la permanence de la douleur créent une fatigue pas loin de l'évanouissement presque,
« Cette approche s’inscrit dans la lignée de travaux récents pour une politique du quotidien (Pruvost, 2021) qui s’explore par l’usage et l’expérience. Il s’agira d’envisager l’égalité comme un savoir-faire qui s’apprend parfois sans en avoir l’air, se construit et se transmet par des ajustements collectifs. »
Ethnographier l'égalité et ses pratiques
les yeux s'échappent des lignes, le sens se confond entre les mots - je retiens des extraits d'olivia tapiero, la coexistence mais pas aux mêmes moments de la femme allongée et de la détective
dans une note Keep "février"
à déplier
(– let me start by asking a question
[...]
– what's your name)
[un soir, quand q. était chez ses parents en normandie, j'ai lancé sur la tv le premier épisode d'Halt and catch fire (que je n'ai finalement pas regardé en entier)]
And the plan is to invent the means in a common experiment launched from any kitchen, any back porch, any basement, any hall, any park bench, any improvised party, every night. This ongoing experiment with the informal, carried out by and on the means of social reproduction, as the to come of the forms of life, is what we mean by planning; planning in the undercommons is not an activity, not fishing or dancing or teaching or loving, but the ceaseless experiment with the futurial presence of the forms of life that make such activities possible.
- The Undercommons
DeepL traduit le mot "fecklessness" qui m'intrigue en "inconsistance"
It begins, as this disruption of beginning, with
what we might call a militant preservation.
(ouvert sur le pc portable à ne pas oublier: la thèse d'Eleni Alevanti)
une pause avant le prochain chapitre de the undercommons Accueil, folie et institutions
[la suite dans un carnet noir]
flottements (4)
à déplier
excusez moi, je ne fais que passer
nous ne parlons pas de la même consistance;
il y a des traces très anciennes (il y a six ans), une voix
qui cherche.
lectures récentes (2)
à déplier
Ces derniers jours (31 janvier):
* "Une institution totale, vraiment ? Enjeux méthodologiques de l’enquête ethnographique en psychiatrie communautaire" que j'ai trouvé assez intéressant, je ne connaissais pas bien le concept d'institution totale de Goffman. J'ai pris des notes dans le leuchtturm. [ajout sur les mad studies]. On y croise Jeanne Favret-Saada (retrouvailles précédentes dans les lectures récentes) alors j'ai lu un entretien avec elle à la revue Vacarme Glissement de terrain, je vais le garder proche celui-ci.
* J'ai poursuivi la lecture complexe de The Undercommons, dans un état second j'ouvre, et même si je n'y comprends pas explicitement grand chose, les idées captées à travers se diffusent ailleurs. J'ai pris des notes dans le leuchtturm, avec des échos de la séance avec mon psy. Il résonne aussi par exemple avec Multiplicité interstitielle que j'ai envie d'imprimer et qui était dans mes onglets avec Medicine is Patriarchal, But Alternative Medicine is Not the Answer. Dans The Undercommons, je retiens l'immaterial labor (ce que ma mère n'arrive pas à nommer)
* A été partagé par des adelphes fols cet appel à communication Pourquoi il est impératif d'abolir le dispositif psychiatrique pour le congrès de l'Acfas
dont je n'ai jamais entendu parlé (Association canadienne-française pour l'avancement des sciences / Association francophone pour le savoir).
* S a répondu à un appel à communication et m'y a associé, pour le congrès international des sociologues de langue française qui aura lieu en juillet à Ottawa, ça a été accepté.
* Il va falloir le lire avec attention pour approfondir la question du modèle économique d'un centre de santé communautaire mais il donne mal à la tête: Des expérimentateurs et promoteurs inattendus : mise en œuvre, effets et usages de l’expérimentation Peps dans 16 centres de santé
* J'ai regardé des films documentaires ou reportages : Tu nourriras le monde, pour en apprendre sur l'histoire française du passage de la paysannerie à l'industrie agricole et contextualiser mieux le mouvement social actuel ; Relaxe, conseillée par St., qui n'est pas loin dans ses thématiques. A chaque fois, c'est les gens au pouvoir qui décident du réel, de ce qui est.
* Surtout, il y a eu Geographies of solitude. Le garder au creux un moment, ou le distiller petit à petit. Le revoir, le capturer, en faire un poème.
Et j'ai ouvert un carnet noir l'autre jour, j'ai déjà oublié ce que j'ai inscrit dedans.
flottements (3)
à déplier
fin janvier, je relis ici et quand je lis en préférant ne pas je pense au refus lu dans The Undercommons: ce qui est considéré comme passif ne l'est pas forcément, la posture du refus demande un acte. Je refuse de participer à la mascarade que je ne comprends pas et qui délite mes pensées.
Les lectures sont en pause ou presque, tout est dense et parfois mou, mais je continue à picorer la thèse La recherche comme expérience(s), j'ai terminé Faire recherche en commun, j'en ai scanné un chapitre pour l'envoyer à trois anciennes collègues, j'ai scanné aussi Le soin est un humanisme mais je n'ai pas pris le temps de le reparcourir. Un matin dans la semaine je me suis levée tôt il faisait encore nuit et j'ai poursuivi Traité du tout-monde. Je participe à une relecture collective du manuscrit pour le futur bouquin de la sécurité sociale de la mort, pourquoi pas.
Il fait froid et le ciel est bleu. J'étais au rassemblement pour la Palestine tout à l'heure. Quelqu'un que je n'avais pas vu depuis plusieurs mois m'a demandé des nouvelles, "tu fais quoi en ce moment ?", j'ai répondu "beaucoup de choses et peu de choses en même temps." Ma mère au téléphone ce matin m'a dit qu'elle avait du mal à expliquer à ses copaines que je ne travaillais pas vraiment, "elle a des projets" et que q. ne travaillait pas non plus, parce que les gens n'ont pas l'habitude d'imaginer des vies en dehors
flottements (2)
à déplier
Phauneradio et du sommeil dans la pièce (partagé par q. et willow)
j'ai envie de prendre des cartes de la ville, d'y tracer mes trajets et d'y raconter des souvenirs. par exemple, le trajet de l'appartement à la fonderie que j'ai emprunté régulièrement l'an dernier pour des actions militantes quand j'étais en chômage volontaire et que j'espèrais parfois en y allant croiser christian qui venait d'avoir un logement dans le coin. ce n'est pas arrivé, puis il est mort et les activités militantes se sont terminées; ensuite j'ai ré-emprunté un morceau de ce trajet lorsque j'ai repris un travail (que je n'ai pas aimé) à l'hôpital et l'ambiance était autre et je revoyais sur les poteaux quelques stickers que j'avais collé précédemment et mon vélo était cassé. aujourd'hui j'ai emprunté le chemin jusqu'à la fonderie, et hier aussi, pour aller à l'université et pour aller au musée, hier je n'étais pas seule et aujourd'hui j'avais en tête les cartographies et là je ré-écrit une citation de mes notes leuchtturm: "quand l'ontologie est impossible parce que son objet reste insaisissable, il convient de lui substituer la cartographie. CUSSET (2014)"
flottements
à déplier
depuis les échanges avec Sr je vais me promener parfois sur calenda.org
ce n'était pas un site inconnu.
parfois il me donne le vertige, parfois il me met en colère
aujourd'hui c'est le vertige
le 20 décembre, je notais dans Journal.md:
quatre thèses ouvertes dans mes onglets, celle de louis staritzky, celle de patricia legouge sur la démocratie sexuelle évoquée par Sr pour Sh, celle de gaia barbieri "de la prière à la révolte" qui m'avait tant plu, et celle sur l'étude d'un mot arabe marocain, le daba, envoyée par srr quand on discutait de l'aspect autistique chelou des sujets de thèse hyper précis.
de la prière à la révolte:
> une petite nervure d'une théorie-feuille
c'est drôle aussi de voir Grammaire pour cesser d'exister chez Ungraindelettre puis cheminer jusqu'à françois bon
de la prière à la révolte:
> À travers ce premier travail, j'ai cru comprendre que les sujets nommés *exclus*, définis d'habitude par ce qu'ils ne sont pas - définis par le *sans* – demandent à être écoutés en tant que témoins
ce n'est pas sa thèse en fait, j'ouvre sa thèse "ordalies migratoires" et dans le résumé le concept d'hospitalité
l'écriture comme "lieu psychique intermédiaire"
lectures récentes
à déplier
* Hier soir, j'ai arrêté ma lecture p.55 au milieu d'un "chapitre", ça parlait de Jeanne Favret-Saada et sa recherche autour de la sorcellerie dans le bocage. Je me souviens de ce livre dans les rayons de la bibliothèque universitaire [l'autre jour à Tours, un ancien ami m'a dit qu'en licence, j'avais peur d'aller à la BU car il s'y trouvait trop de livres], je l'ai peut-être même emprunté mais pas lu, et je me souviens aussi d'avoir lu des critiques de ce livre, qui le dénigraient - maintenant je m'aperçois du regard dogmatique posé dessus. Ce que l'à-côté découvre. // Sinon, l'autre fois je racontais à Nt. ce qui se dessinait, l'envie de poursuivre avec un cadre comme un doctorat, l'écriture d'une thèse. Elle était enthousiaste, en faveur du fait de continuer à apprendre. C'est rigolo, je ne perçois pas la recherche comme un espace où apprendre. Ce n'est pas le mot, le verbe, qui me vient en premier quand j'y pense. Je veux explorer et préciser, repérer des contours, sans doute faire sens ; pas spécialement apprendre non.
// je continue ma lecture, j'avais stoppé p. 93 où ça parle de l'inconfort minoritaire ressenti dans-au-sein des institutions (mortes ?) (qui étouffent, rigides étroites tendues)
partielles, fragmentaires néanmoins consistantes
Une nouvelle thèse en pdf s'ouvre dans un onglet Fabriquer les formations en travail social : sociologie d’un monde social et de ses activités
Agir avec un lieu et à partir de lui, c'est agir de plein vent. C'est oeuvrer en processus. C'est travailler "à découvert". C'est accepter de se laisser embarquer par la dynamique même des situations. C'est concevoir l'intervention au fur et à mesure de sa réalisation. C'est guider et conduire, et non programmer. C'est accepter de se laisser surprendre. C'est ajuster, moduler, varier, adapter, bricoler, jongler, loin de l'idée d'encadrer et de réglementer. C'est un haut niveau de maîtrise professionnelle qui ne s'incarne pas dans un désir de contrôle et d'autorité. C'est une compétence qui s'exerce, qui se risque, qui s'éprouvre. C'est une capacité qui incorpore ses limites et se réinvente à l'épreuve des événements.
* Je commence le bouquin Faire recherche en commun et la première note de bas de page concerne Yves Citton dans le livre Pensée en acte, vingt propositions pour la recherche-création que j'ai commandé il y a deux jours - imprimé et lu de Citton récemment à propos de The Undercommons, livre dans mes pdf à lire depuis quelques mois. La lecture des Undercommons est avant tout, pour le lecteur français, une expérience de dépaysement et de désorientation, qui commence par son insaisissable titre. Celui-ci a la propriété d’affoler les traducteurs automatiques (DeepL, Google Translate) qui, en l’espace de quelques pages seulement, le rendent par « sous-communs », « sous-fonds », « sous-domaines », « sous-ensembles », « sous-communautés », « sous-communes », « sous-communaux », « souterrains communs », mais aussi « laissés-pour-compte », « exclus », « sous-facteurs », « sous-commissaires », ou encore « infidèles ». Cet erratisme rend moins compte de la bêtise des machines que de la richesse d’une créativité indissociablement poétique et conceptuelle. Que ou qui sont donc ces undercommons ? Ce(ux) dont la solidarité à jamais fuyante préexiste toujours déjà aux « problèmes » que la politique identifie (suscite, exacerbe) en prétendant les « fixer », au double sens de les épingler et de les résoudre. On trouve les undercommons dans les entrées d’immeubles de banlieue, dans les cafétérias du CROUS,
* Le collectif Cabrioles a partagé un événement Projection-Débat à la Parole errante (Montreuil), le film: Takeover, oh tiens il est disponible sur vimeo (avec des sous-titres anglais en option) ; ça me fait plaisir d'en apprendre plus sur les Young Lords et ce qu'il s'est passé autour de l'hôpital Lincoln Center. Le reportage-documentaire ne parle pas de la période autour des soins liés à la drogue. Est-ce dans Blouses blanches et panthères noires que ça en parle ? (à relire donc)
* Je commence Traité du tout-monde d'Edouard Glissant.
La trace ne figure pas une sente inachevée où on trébuche sans recours, ni une allée fermée sur elle-même, qui borde un territoire. La trace va dans la terre, qui plus jamais ne sera territoire. La trace, c'est manière opaque d'apprendre la branche et le vent : être soi, dérivé à l'autre. C'est le sable en vrai désordre de l'utopie.
La pensée de la trace permet d'aller au loin des étranglements de système. Elle réfute par là tout comble de possession, que les humanités d'aujourd'hui multiplient entre elles, par conflits et merveilles.
Elle est l'errance violente de la pensée qu'on partage.
* Je prends quelques notes d'Institutionalizing Gender mais ma concentration s'évade. J'attends l'heure d'aller au rassemblement contre la loi asile immigration, il y a encore un peu de neige sur les toits et le ciel est bleu.
* Je ne sais pas si je vais avoir la foi de lire toute la partie de Lefebvre dans la thèse précédente mais j'ai beaucoup aimé l'interstice sur les bancs, ça tombait bien avec cette illustration ; je me suis souvenue quand les bancs ont disparu de la gare et que ça m'avait énervé pendant plusieurs mois, et après j'imaginais en installer en scrèd avec mes nouvèls copaines militantx ;
j'ai lu l'introduction de Institutionalizing gender, ça donne envie de poursuivre (voir notes leuchttrum). Après j'étais fatiguée et je zonais et dans de vieux onglets enregistrés, une vidéo de Guattari sur la drogue, chouette. C'est la première fois que je le "regarde parler".
* Je reprends la thèse de Louis Saritzky, laissée à la page 84. Il écrit:
« Ainsi, défier la peur du ridicule doit être un acte collectif. Nous pouvons collectivement créer des espaces autonomes de bienveillance et d'amitié dans lesquels il est possible d'expérimenter, de se tromper, d'apprendre, de transmettre et de défendre d'autres manières de faire monde. »
* J'ai terminé Sur les dents, ce qu'elles disent de nous et de la guerre sociale d'Olivier Cyran, trouvé en format poche à la librairie Les Temps Sauvages quand j'étais à Tours pour les fêtes. J'ai beaucoup aimé, l'écriture est vraiment top. Je n'ai pas pris de notes.
* L’agentivité des femmes morphinomanes au XIXe siècle de Zoë Dubus (notes leuchttrum à scanner), qui donne envie de lire Drugging France: Mind-Altering Medicine in the Long Nineteenth Century ou encore Psychonauts, Drugs and the making of the modern mind et maintenant j'ai une quinzaine de nouveaux onglets ouverts et ça ne sert à rien de tous les lister!!
Mais j'ai regardé le wébinaire de la Société française des Psychédéliques sur l'autisme, et là je trouve ce livre disponible en Open Access Institutionalizing Gender - Madness, the Family, and Psychiatric Power in Nineteenth-Century France oooh.
lectures couvées
Une pile sur un des modules de mon bureau:
la revue Agencements (septembre 2020),
Les existences moindres de David Lapoujade,
Rien du tout d'Olivia Tapiero (toujours),
Savoir depuis les marges - Ecritures politiques en recherche-création dont j'ai scanné un ou deux articles,
le numéro Battre le fer de la revue Parades,
L'institution renversée de Valentin Schaepelynck,
Grammaire pour cesser d'exister d'Amélie Durand,
Itinérances coordonné par Josep Rafanell i Orra
et Quand je ne dis rien je pense encore de Camille Readman Prud'homme
The Undercommons
il y a deux autres piles que je pourrai lister sur mon bureau, et deux autres sur la table basse du salon derrière mon bureau. je manque d'espaces
archéologie de la recherche
(quand je n'étais pas consciente d'être en recherche-création permanente malgré les prises de notes, de la lecture à l'écriture, en autoréflexion cheminement d'errances et trouvailles, parsemée d'échanges et discussions - de la recherche profane)(une archéologie pour retrouver des traces et préciser ce qui se cherche
dans de vieux onglets enregistrés
à ré-explorer ?
* l'infolettre Itinerrances (à destination de mes collègues travailleurs sociaux) que j'ai édité entre 2018-2022
* Essai de psychologie geopolitique clinique - Un objet actif aux interfaces entre les mondes par Françoise Sironi, conférence prononcée le 13 octobre 2006 au colloque La psychothérapie à l'épreuve de ses usagers.
* Entretien avec un géographe anarchiste sur Ballast
* article wikipédia de la Mésologie, qui reste un concept jamais loin dans ma tête
voir le reste dans le link-dump.
carnet rose
La première entrée date du 6 mai 2020. La dernière est datée au 12 août 2021. C'est un grand carnet Clairefontaine 24x32cm, papier velouté 90g/m2. Une tentative de le consigner en html a eu lieu il y a environ deux ans, mais ce n'est pas recyclable, à part la bibliographie
Première page, sélection
"Tu me connais" #entenduenmaraude
Lecture "Errances et hospitalités le 13 mai (...), Bachelard: « N'habite avec intensité que cèl qui a su se blottir. »
Ce bouquin date de 91. Comment réduire le décalage entre mes lectures et idées, volontés idéologiques (un asile...) et la réalité du travail au quotidien ? éternel questionnement.
Puis de l'énervement contre le "sdf washing"
Deuxième page, sélection
je liste les noms des institutions présentes à la VSU le 19 mai 2020, je recopie des phrases entendues de leur part, je note aussi une phrase d'un écoutant du 115 en maraude "parfois ils disent la vérité"
Ensuite...
Le 22.05.20 je lis Travail social, les raisons d'agir et dans la marge je liste des tas de pages "à garder pour les collègues", il y a une citation de Freinet, une volonté d'espace et non de places.
Le 25.05 dans une micro todo: explorer l'école mutualiste.
Le 28.05.20 je relis un article d'Assoun sur la notion de préjudice dans la précarité, je réfléchis à mon métier, à ce que je peux faire, à mes odées d'aller faire de la socio (pourquoi ?). je suis perdue
hier nous sommes alées avec une collègue [Nt.] rencontrer un jeune homme, Hss., qui dort dans une cage d'escalier aux ///. Une dame de /// Habitat l'a signalé à mon chef de service, en laissant les coordonnées de la gardienne, devenue en peu de temps une alliée. Un jeune homme, la trentaine, arrivé de Turquie en France à l'âge de 3 ans, connaît déjà l'accueil de jour, a déjà été hébergé par d'autres assos du coin et jamais rien'abouti. Il veut "ses droits" mais pas les droits des travailleurs sociaux (RSA & cie). il veut ses droits humains, de la dignité, s'il a "la rage ce n'est pas par colère mais par amour", il s'adresse à nous dans un "vous" qui engloutit toute cette "société perverse" dont nous faisons parti. Nous ne pouvons pas l'aider car nous ne suivons pas les mêmes valeurs. Il veut ses droits et aussi résoudre ses soucis avec la Justice mais là encore, une proposition factuelle d'avocats l'énerve au plus haut point, nous ne comprenons rien. J'essaie la carte psychologue pour détourner la question de l'aide sociale, mais si on a besoin de psys dans notre pays, c'est par manque de liens familiaux, et même si oui parfois ça fait du bien de parler, pas avec nous car si on ne peut pas lui apporter de l'amour, on ne sert à rien. Enfin l'entretien résonne, ne me lâche pas. Puis ne serait-ce pas une trahison supplémentaire pour lui que de soutirer un bénéfice perso-professionnel de son discours ? Ce n'est pas de cela dont il a besoin. Si jamais, plus tard, on le revoit, lui parler des choses comme les Brigades de solidarité populaire, demander aux collègues des /// ce qui existe là-bas qui pourrait servir d'étayage.
Le 10 juin 20 mercredi après-midi seule au bureau
fatigue.
JE N'ARRIVE PAS A GARDER UN CAP
reprise normale depuis deux semaines. toujours à l'écart entre le début de semaine emplie de réunions puis l'agenda vide ensuite et cette montagne d'articles à lire - ranger.
j'écoute les mondes rêvés de Georges en attendant d'y voir plus clair
Le 12 juin j'ai fini Travail social, les raisons d'agir et dans la marge il y a de nouveau unr liste des tas de pages "à garder"
Ensuite je débute SIAO, l'objet d'un fantasme et je note un exemple de dispersion: je regarde la page du ministre du logement de l'époque et me retrouve à lire des trucs sur le Club du Siècle, eh ?
feuilles volantes dans le carnet rose;
ces feuilles volantes ne sont pas datées. elles ont été prises pendant mon temps de travail entre 2018 et 2022
- 1 A4 recto-verso Formation récit de vie
- 1 A5 avec une citation et des notes sur le psychotrauma
« Quand la fuite motrice n'est pas possible, le sujet peut encore tenter un processus de fuite interne [...] »
extraits de rené rousillon (2004) Les situations extrêmes et la clinique de la survivance psychique
- Textes Mireille Cifali imprimés (Raconter, première base sur laquelle se greffe la pensée - Entretien 2005 ; Exigence d'une position clinique ; Des professionnels et de la violence ; Au jour le jour Technique humanisme et éthique (pas imprimé par moi, retrouvé dans les documents laissés par le précédent psychologue Arthur))
- Article imprimé : La Pratique de la Psychologie Communautaire de Francine Lavoie & Liesette Brunson
- 1 A4 avec des notes sur l'intervision - groupe d'échanges cliniques et à l'envers une note d'une analyse de situation où est juste écrit "la sollicitude tempérée" (octobre 2022)
- 1 A5 sur le dos d'un flyer pour une promenade au Waldeck, des notes pour un cours sur le traumatisme
- un feuillet A5 agraphé "notes Journée réhabilitation psychosociale" plié en deux qui contient des impressions de la brochure Pourquoi le travail social
- des feuilles A4 regroupés sous "Notes de lectures" (le schéma du syndrome de l'autoexclusion de Furtos ; une simple citation seule « La dynamique de l'usure correspond à un enchaînement d'épreuves au double sens du terme: éprouver la difficulté du travail, éprouver le cas échéant le manque de reconnaissance de ce travail difficile, et en ce sens être invité sans cesse à faire la preuve de ses capacités » ; des recopiages de Les effets cliniques de la souffrance psychosociale de Furtos ; des notes d'écrits de Marc-Henri Soulet après des notes d'une réunion de la commission éthique
- 1 attestaion de présence à la journée d'étude du 23 septembre 2021 sur La jeunesse en errance : Accrochée ? Décrochée ?
- les feuilles décrochées du premier carnet, ça fait un petit paquet assez épais (on va faire une pause alors)
- les feuilles décrochées du premier carnet, des notes sur
- Furtos, De la précarité à l'auto-exclusion : continuer à tenir la relation, dire non à l'urgence- De Rivoyre, Dire l'exclusion
- Le sujet du préjudice, parler est de toute première nécessité pour dire (les soins primaires)
- Un petit Deleuze : Le problème n'est plus d'amener les gens à s'exprimer mais de fournir des petits moments de solitude et de silence dans lesquels èls peuvent trouver quelque chose à dire.
je rajouterai: des moments dans des espaces sécurisants (l'assistanat soit-disant) et trouver quelqu'un à qui l'adresser
l'assistanat c'est des personnes qui perçoivent l'allocation adulte handicapé par exemple dans la tête de certains autres. iels disent "cela n'encourage pas à s'en sortir". alors que la sécurité, c'est de toute première nécessité pour parler (se recomposer), et c'est ça que ça offre à peu près, l'assistanat, un filet de protection sociale bien qu'amoindri toujours bienvenu. ainsi mon compagnon qui n'y croit pas mais qui a soudain le droit de recevoir bientôt 900 euros par mois pendant un an et demi environ parle et répond à cette nouvelle ainsi "je vais pouvoir trouver calmement un travail qui me plaît" puis les jours qui suivent, il fait du pain (bread for the family) puis va s'acheter des outils pour mieux cuisiner (une mandoline, une balance, et un truc pour la dough). ce n'est pas grand chose, mais c'est un élan- De la prière à la révolte !! : « qu'est-ce que je dois / je veux / je peux restituer ? »« un espace de rêverie de la clinique »
- Paugam et la disqualification sociale (mais n'a pas été surligné en vert ou écrit en rose - Paugam est un sociologue de bureau)
- Manuel pour les habitantx des villes : « la logique d'urgence restreint la logique d'accueil, et avec elle, l'idée d'un temps propre au lieu et à cèls qui le fréquentent »
- Psychothérapie et institutions dans la revue Empan, dans la marge au crayon de papier/de bois j'ai noté "les entours de la maraude" à côté de "-> ouverture et prendre soin" et plus précisément encore à peu près « une extension pouvant s'étendre aux savoirs êtres [expérientiels] de la communauté ; l'insertion communautaire nourrissant et protégeant le lieu même du soin » puis Tosquelles qui note "il n'y a pas de constructions habitables qui ne soient le fait d'assemblages [bricolages] de plusieurs [natures], taillées avec art [et poésie]"
- pas de notes à la lecture du VST (Vie sociale et traitements) sur L'avenir de la psychothérapie institutionnelle
(trois feuilles sur les 17)
- Errances, figures et échappées dans la revue Le sociographe, beaucoup de notes sur la définition de l'errance
- A la frontière du soin dans la revue Empan, j'entoure en vert le mot "résistances", je cite Rester à la frontière sans intrusion et sans exclusion crée la subjectivité et l'altéritié nécessaire à la rencontre. ; « au carrefour de la mélancolie et de l'espérance »
- Vivre sans abri de Girola, sur le travail identitaire, le maintien de soi (à relire plus tard)
- ZONE écrit à l'encre rose puis ensuite à l'encre normale "politique d'abandon surveillé"
- Une citation du Rhizome 71, Habite, Cohabiter
- Un truc sur "les dimensions cachées de la pauvreté" (pourquoi)
- trois mots de Roussillon : vécu d'impasse existentiel
- Une définition de la compassion par Dufourmantelle, surligné en vert : « la possibilité d'accueillir l'inespéré »
- Beaucoup de notes sur L'arrière-cour de la mondialisation, ethnographie des paupérisés, pour sortir de "l'exclusion"
- Une vidéo youtube Que deviennent les SDF avec Terrolle
- Vite fait: VST, Le normal et le pathologie de Canguilhem, et Du bruit au discours, toujours un peu les mêmes choses
- GUATTARI écrit à l'encre rose, une citation : « un support pour le travail de chacun, d'un agencement d'énonciation qui devrait permettre si tout va bien, d'amplifier nos processus respectifs d'élucidation », j'adore
- Une liste des 4 propriétés essentielles dans un "chez-soi" nianiania et une phrase de Pichon
- Des notes sur Ces personnes qui n'en finissent pas de mourir, un argument pour le Collectif des morts de la rue
- population liquide
- La liminarité des SDF de Terrolle, je prends beaucoup de notes (une page entière)
- René Char qui habite une douleur
- une citation de Lévi-Strauss et au feutre rouge une flèche qui indique "Liminarité"
- Accompagner sans projet de Saporetti, des notes rapides et courtes
- Vers une conceptualisation métapsychologique de l'errance psychique, un gros titre sans l'auteurice et beaucoup de notes avec des renvois à des numéros de page. « Le nomadisme est le mode de vie de cèl qui n'est pas assigné à une place, à un lieu, un état fixe, qui n'est pas permanent dans sa posture voire dans son être, et de d'abord par nécessité » (nomadisme et nécessité sont soulignés en rose, plus loin le mot récit est entouré de rose, dans les marges un R&D! rose sur les bienfaits de la recherche) et « L'expérience est le fait vécu de cèl qui dans le même temps l'éprouve et le sonde »
- une demi page sur la pratique du squiggle urbain, ça parle de cadre malléable chaleureux et différencié, en présence de (sousligné++ en rose)
- l'autre demi-page sur le Rapport OSPERE 2012
- un début de notes sur L'errance psychique chez les sujets SDF
- le 11.09, à ce jour que faire du coeur serré de tension après une réunion de service où l'équipe fait part de ses souffrances et d'un ras-le-bol général quant à la charge de travail et le non soutien de la hiérarchie ; la question égoïste de ma place. on me regarde, me propose à mon tour de prendre la parole. mais je suis comme sidérée, seul le silence vient à moi - alors il faudra que j'en dise quelques chose la réunion prochaine qaund j'apporterai du cidre et des madeleines financiers maison ; il y a l'inconnu des attentes des collègues à mon endroit qui bloque un posititonnement possible peut-être, l'impression de mon inutilité & l'incompétence pour qu'on puisse me déléguer des choses. peut-être pourrais-je prendre une place autour des outils à garantir mais il y aussi mes horaires en décalé
- un rappel de Freud
- une page puis deux sur L'errance psychique chez les sujets SDF
- de nouveau, en deux paragraphes, la pratique du squiggle urbain : « Le récit ouvre cette faille subjectivante entre récit de l'acte, ce que je dis de ce que j'ai été, et acte du récit, ce que je deviens du fait de dire »
- dans la marge du haut: le temps d'un lieu qui fasse récit
- reprise de L'errance psychique chez les sujets SDF entrecoupé d'une demi-page sur le Rhizome 68, puis d'une phrase de la thèse de Saporiti, et des citations de Ecologie de l'intervention à domicile
- dans la marge du haut, Marielle Macé entre parenthèse, sur la considération, le regard comme égard.
- Dimensions psychologiques de l'habiter avec mésologie écrit en rose à côté
- Les 30 principes d'intervention en itinérance, une phrase
- Précarité, exclusion, abandon dans la revue Cliniques méditerranéennes, hors-lieu souligné de vert, adresse souligné en rose-tiret
- Rhizome 68 puis Rhizome 35, avec des citations de Bachelard et de Michel de Certeau
- Dimensions psychologiques de l'habiter, suite
- De l'autre côté de la rue Sylvie Quesemand-Zucca et la mélancolisation du lien social de Douville
- L'aménagement de la rencontre, une table ronde
- écrit en rose: le 16/07/ je lis je lis des articles, des textes qui parlent des personnes que l'on rencontre en maraude. Je lis des mots qui tentent de les définir ou qui disent qu'il est impossible de les définir. Je me demande comment faire pour choisir le terme qui me conviendra pour réussir à parler de la pratique de la maraude psychosociale, du processus engagé pour que des personnes se retrouvent dans la rue (pas à la rue). Comment le langage cloisonne les êtres. Je lis les débats, les bagarres de vocabulaire. Je pense aux personnes que nous rencontrons, à la place qu'elles occupent sur le bitume à l'ombre sur un muret sous les arbres assis au milieu des passants debout qui marchent. On pose à genou à terre, pour entamer un échange de regard peut-être à la même hauteur. Je lis l'exclusion, la désocialisation, l'asphalisation (où j'imagine des corps fondre et s'engloutir dans le bitume), la désaffiliation et rien ne parle quand je tente de mettre en parallèle les mains serrées. étonnée un jour d'observer avec quelle application minutieuse un monsieur range ses cartons, petite frontière entre le sol et son corps
- le 18/07/ Je ne comprends plus l'intérêt de l'étymologie, l'enquête d'un sens passé, dépassé dans l'origine des mots qui viendrait éclairer de vérité crue quelque chose de volatile ou bien cela octroie un épaississement du contour de la compréhension et ouvre alors de nouvelles réflexions, enterrinées auparavant dans l'immédiateté contre laquelle se bat l'archéologie
notes éparpillées sur Nextcloud
pas sous les yeux dans l'immédiat, en souvenirs d'hier ou avant-hier, quand je mets les différents fichiers textes dans les archives 2022-2023, j'en ouvre certains dont je ne me souviens plus le contenu. il y avait un fichier intitulé "interv" et à l'intérieur, une liste des prénoms des personnes rencontrées par la maraude décédées.
tout à l'heure en discutant avec q. j'ai posé la question, en moyenne, les gens de notre âge ont connu combien de morts de personnes proches ? la question de la proximité, c'est celle des liens. oui, je participe à des réunions autour du monde du funéraire et je vais à des week-end intitulé "la grande veillée", je trimballe mes fantômes.
RETRACE YOUR STEPS
two years ago, elsewhere
sur le précédent site internet, un chemin misc/en-recherches:
* un misc/en-recherches/carnet/ contient le carnet rose, scanné, avec les références recopiées. Le rangement en page.html est nul ; on y reviendra plus tard autrement.
* Une page sur Fabriques de sociologie comme un pense-bête (je replonge dans l'actualité de ces Fabriques et j'ai repris un abonnement aux éditions du commun pour la sortie des bouquins Recherche en commun et Pour une sociologie des tentatives)
* Un docx de notes au long cours, débuté en septembre 2018 prise au travail (je me trouve chou à la relecture et la dernière entrée en 2021 m'émeut, une trace de la santé communautaire au milieu de la colère)
* Une page de thématiques quand je m'amusais à jouer avec Notion (vite abandonné), que des idées lointaines
* [PDF] Un devoir de sociologie urbaine quand j'ai repris à distance une L3 de socio (j'ai fait que le 1er semestre)