je m'éparpille, sur l'air je procrastine de la canaille
je traverse des tas d'endroits, de petits mondes ; je suis traversée par ce qui y fourmille, tout est dense et prend du temps à éprouver déjà ailleurs
tous les éléments qui composent ma fatigue, que j'oublie comme aujourd'hui, toute la journée on parle à l'atelier de recherche sur la thématique "travail social et migration", dans mon sac j'ai pris On ne peut pas accueillir toute la misère du monde - Pour en finir avec une sentence de mort, devant un documentaire historique je retiens quelques larmes
j'ouvre j'écris que j'ouvre, je dis que j'ouvre, tout est ouvert les fenêtres les livres les chemins et après je formate des textes pour passer du temps avec et dans l'un d'eux il y a cette image
et cette citation:
You've shown compassion for your fellow humans, and open-mindedness to the point that your brains might fall out.
comment contourner la disparition
* * *
j'ai beaucoup écrit cet été, ici notamment ; peut-être qu'un bout de mon livre est là
je commence à transposer des choses dans le dossier fragments/livres, des feuillets imprimés attendent pas loin les surligneurs colorés ; quelque chose se forme,
faut-il arrêter d'écrire un moment pour assembler dans le silence