parfois la pensée dévie de la lecture, se perd, se confronte à un cerveau, matière organique, essoré, on a comme piétiné dessus, c'est tout froissé. dedans il y a les restes des cinq heures de supervision, trois groupes à écouter et réguler, des paroles en désordre à déplier en observant l'ambiance, réfléchir vite pour lier, élaborer, apporter quelque chose peut-être, sans doute rien car je me sens nouille, je veux tout supprimer et je persiste, parfois j'aimerai savoir ce que je fais, la pensée est rude et je retourne à la lecture et sur l'écran ça parle de la folie, avec la dissertation unsettled, est-ce que ça s'insinue