Comment pratiquer la dérive situationniste sans chavirer ?

"le simple fait d'être connu des "voyous" vous donne un prestige curieux" (pourquoi le travail social)
Je m'imagine bcp ces derniers temps faire de beaux discours, devenir une force mutualisante ; je rêve de révolutions au bord des larmes.

//15/10/20

L'ambiance/climat est...
    désagréable , éreintant
  déstabilisant , angoissant
cela nous renvoie à un geste de recroquevillement vers une fausse idée que la solitude va nous protéger alors que nos corps réclament de la solidarité

Dimanche soir, presque ensommeillée après une bonne journée : un peu de lecture ce matin, un peu - beaucoup de bricolage de site internet, de l'amusement dans la bidouille puis le gâteau au yahourt cuisiné par mes soins a cramé, oups. Très enjouée pour le site internet en tout cas ! C'est assez reposant et ça organise la pensée, avec toujours une solution à découvrir par essai-erreur.
  et puis,
ça donne aussi l'occasion de relire de vieux textes mignons.
    dans un autre cadre
    celui que je me construis
    commme un nid d'hulurberlue

//??/10/20

Je suis surprise de la résilience des plantes

j'entends les craintes
j'entends les craintes
     (peut-être qu'il n'est pas inutile
     de tendre l'oreille
     de les écouter
      sans que cela me pèse
c'est un poids,
     la pédagogie de soi
         de sa petite folie
         de ses félures)

//décembre 2020

Tisser des réseaux
    sous-terrain
des rhizomes
      qui vibrent
  dans un chaos aux lumières
    électriques
      la poussière de l'atmosphère
    s'entrevoit les yeux plissés
      les cils qui s'imbriquent
    dans les rayons de soleil

      c a l é i d o s c o p i q u e.

//janvier 2021

  entourer le CRU
        de l'intime que j'écris
      l'écriture
      que je déverse
        DÉVERSE
          CRACHE
           EXHORTE
            HORS
              de moi
   entourer de paroles et
     de sons
      du bruitage
    des CONTOURS SONORES.

//janvier 21

Qu'est-ce qui rend L'EXPLORATION sa force narrative ?

construire des utopies à notre portée

j'ai commencé ce matin la lecture audio de CONSTELLATIONS.

je suis contente que les chemins du zine et du html se croisent et s'imbriquent.

//23/01/21 12:57

Mon cou - cervical - squelette tordu éreinte mes muscles et tend les nerfs jusqu'aux traits de mon visage, la migraine me prend par l'oeil gauche
      j'effectue des petites rotations avec le bout de mes doigts sur ma peau avec de la crème hydradante au nom poésie nocturnale.
Je sens sur ma peau les tensions du monde condensées dans les replis de mon être
      hé oui.

//samedi 6 février 2021

j'ai pris un bain impromptu
     la tête sous l'eau
         immergée
         [où les sons flottent ]
         [en sourdine avec ]
         [le corps aqueux. ]

//jeudi 8 avril 2021

commencer ou continuer

> Pourquoi il me faut souvent,
     pour m'ouvrir à l'écriture
     passer par la description de mon environnement ?
     par mon installation inscrite pour la postérité :mmmj:
     entourer la pensée par son
       origine matérielle

//jeudi 8 avril 2021

je perçois mieux ce que je fabrique, comment le présenter
KENTUCKY ROUTE ZERO ne doit pas y être pour rien non plus.
       avec cette sensation tangible
     des espaces impalpables

       sur le fil.


à partir des lieux,
  on murmure une présence
   Parfois, elle se cogne contre les meubles et rougit.
  et un passé par la poussière.

//le 9 avril

Je me suis engouffrée dans la découverte, assoiffée de curiosité, emballée par les éclats des pensées des autres, les sensibilités qui s'accordent sur des fils, les cheminements qui se croisent, impromptument-ou-presque,

(rencontrer de la beauté pour ne pas oublier pourquoi on se bat)

Le repos et la colère,
  et dans les interstices, les larmes tristes.

//le 18 avril

l'habitude de rougir en haussant les épaules

jamais les personnes proches ne me manquent
d'où sans doute
    le fait que
     souvent
            TOUT GLISSE

Non pas que je n'apprécie point les retrouvailles ou les apéros, mais il y aussi
cet épuisement régulier
à (par)être parmi les autres
à s'engager socialement
   alors que la
        disparition
              me plait tant.

   DISPARAITRE.

//le 25 avril dimanche matinée

Je suis assomée par ma paresse. Hier je me demandais pourquoi j'ai cette urgence de tout noter par crainte de perdre une pensée à tout jamais, comme si le train of thought ne m'appartenait pas car il pourrait disparaître dans l'oubli de la mémoire et du temps. BLA!

pourtant,
la pensée émane de ce qui me constitue, right ?
et ce qui me constitue est plutôt tenace, non ? je veux dire, ça ne s'effrite pas, ça s'amoncelle ?

bref, la philosophie existentialiste ne m'a jamais convaincue.

multi facettes

//samedi 1er mai, début de soirée